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RDC- OU SONT PASSES LES GOUVERNEURS , ENTRE AUTRES , JACQUES MBADU SITU ?
ALERTE TOUS !
HONORABLES NEKONGO ,HONORABLES BENA DITUNGA ! HONORABLES BATOTO YA INTCHI !
Le communiqué officiel de Corneille Nanga sur le report des élections n’annonce rien de nouveau que nous ne connaissions déjà. En réalité c’est une nouvelle occasion qui est donnée à la dictature, c’est un signal, un coup d’envoi pour l’opération « Razzia finale « . Anticonstitutionnel depuis le 19 décembre 2016 , « Kabila » Kanambe avait une mission. Celle-ci entre à présent dans sa phase la plus funeste et diabolique.
Nous apprenons que sur le terrain, il fallait une nouvelle « occasion » pour poursuivre la falsification de l’Histoire de notre pays en éradiquant les traces de notre mémoire historique dans son impact symbolique et nationaliste à travers toutes les provinces de la République Démocratique du Congo.
Chers compatriotes, Il y a péril en la demeure ! Les multiples tentatives d’effacement de la mémoire des Bantous que nous sommes TOUS est inexorablement en marche. C’est pourquoi :
AU NOM DU PEUPLE CONGOLAIS ET DE TOUTES LES COMMUNAUTES NATIONALES: KASAIENNE, NEKONGO , KATANGAISE , KIVUTIENNE ET AUTRES ,
J’ interpelle tous ceux qui se préoccupent de l’avenir de la RDC. Je tire la sonnette d’alarme envers nos HONORABLES, fils et filles du pays, dont certains viennent de se distinguer à l’Assemblée Nationale ,pour protester contre le faux problème de la sécurité des passeports nationaux « semi »ou « biométrique », d’autres allant jusqu’à suggérer que la guerre dont la RDC est victime depuis plus de 20 ans retourne au Rwanda …Légitime Défense !
De surcroît, il nous revient qu’à l’instar des tentatives de liquidation des terres ancestrales du Katanga spécialement autour de Kolwezi ; la même opération est en cours pour liquider les terres ancestrales d’autre régions notamment au Kongo Central particulièrement au Mayumbe ainsi qu’au Kasaï. Deux exemples :
1-Au Kongo Central
-Faire disparaître d’abord le village du Père de la Nation Joseph Kasa-Vubu y compris sa tombe dont l’érosion et la négligence écologiques dans tout le secteur jusqu’aux environs de Tshéla est volontairement entretenue pour parvenir à cette fin. Un pacte va être soumis à tous les Gouverneurs sans exception ( à moins que cela ne soit déjà chose faite) afin de LAISSER ALLER-LAISSER PASSER -LAISSER-FAIRE toute initiative prédatrice!
Alors nous osons crier : OU EST PASSE LE GOUVERNEUR JACQUES MBADU SITU ?
2- Au Kasaï
-Faire disparaître tout vestige restant du clan du Chef KALAMBA et du clan du Chef LUTONGA.
Alors nous interpellons nos frères du Kasaï ,entre autres UDPS DES FONDATEURS : ETES-VOUS ENCORE BENA DITUNGA ?
L’heure a sonné : le moment est venu pour un sursaut de fierté afin de démontrer que nous sommes tous CONGOLAIS ,unis par le sort et unis pour la reconquête de notre Indépendance Nationale!
Bruxelles , Le 12 octobre 2017
Justine M’POYO KASA-VUBU – Présidente Du Mouvement des Démocrates – MD
DE LA PAROLE AUX ACTES : JUSTINE KASA-VUBU INTERPELLE ELIO DI RUPO
Justine Kasa-Vubu vient de nous faire parvenir le courrier (que nous reproduisons ci-après dans son intégralité) qu’elle a envoyé à Elio di Rupo suite à la controverse suscitée par la décision du Conseil Communal de la Ville de Mons en Belgique – dont Elio di Rupo est le Bourgmestre – d’inaugurer un monument à la gloire de Lumumba, « Père de la Nation Congolaise », titre que nous contestons formellement.
Cette réaction de Justine Kasa-Vubu fait suite à notre post du 19.09.2017 intitulé « JOSEPH KASA-VUBU OU LA DEUXIEME TRAHISON DES BELGES » dans lequel nous avons interpellé Justine Kasa-Vubu sur ce « détail de l’Histoire ».
Espérons que cette courageuse démarche aboutisse !
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Madame Justine M’Poyo Kasa-Vubu, Ministre Résident Ambassadeur Honoraire.
A l’attention de S.E. Mr. Elio di Rupo, Premier Ministre Honoraire, Ministre d’Etat, Président du Parti Socialiste – Bourmestre de Mons / 13, Blvd. de l’Empereur, 1000 Bruxelles.
Concerne : Mon Indignation suite à la Décision du Conseil Communal de Mons le 12.09.17
Monsieur Le Premier Ministre,
Je me permets de vous adresser cette lettre pour vous exprimer mon indignation suite à la décision prise par le Conseil Communal de Mons le 12 Septembre 2017 concernant la RDC et plus particulièrement à propos de l’entendement qui est donné sur le Père de l’Indépendance Congolaise.
Selon le Conseil Communal de Mons, Mr. Patrice Emery Lumumba, ancien Premier Ministre serait le Père de l’Indépendance du Congo. Non seulement cela ne correspond en rien à la réalité historique mais cela relève de l’offense faite à la mémoire car c’est une falsification de l’histoire de notre pays puisque le vrai Père de l’Indépendance c’est le Président Joseph Kasa-Vubu. La plupart des historiens belges le savent.
Je me permets de vous rappeler , Monsieur le Premier Ministre, que le tout premier geste politique de Kasa-Vubu fut posé en 1946 avec son discours sur « Le Droit du Premier Occupant », un thème qui traitait déjà des drames que nous vivons aujourd’hui en 2017 autour de l’expropriation de nos terres par des prédateurs étrangers néo-colonialistes, peu scrupuleux du droit légitime des autochtones à disposer de la terre de leurs ancêtres.
Par la suite, il y eut la publication en 1955 du Plan de Trente ans pour l’Emancipation du Congo du Professeur Jef Van Bilsen qui suscita des réactions dans la Colonie, dont celles de quelques « Evolués » réunis autour de Monseigneur Malula qui rédigèrent le Manifeste de Conscience Africaine en 1956.
Dans la publication en 1956 du Contre Manifeste du parti politique ABAKO dirigé par Joseph Kasa-Vubu répondant au Manifeste de Conscience Africaine, le mot « indépendance » figurait déjà dans les revendications de l’ ABAKO.
Par ailleurs, c’est le 20 avril 1958 que, dans son allocution d’investiture en qualité de Bourgmestre de la Commune de Dendale à Léopoldville devenue Kinshasa, que Kasa-Vubu déclara « Nous voulons l’indépendance immédiate » ! Officiellement ! D’ailleurs cette allocution de Kasa-Vubu en 1958 lui valut des réprimandes de la part des autorités coloniales ainsi que des privations de salaire car ce discours fut considéré comme un affront par rapport à la politique coloniale et à la déontologie des fonctionnaires. Il faut savoir que tous les autres partis politiques congolais, y compris le MNC parti politique de Lumumba, n’emboîtèrent le pas pour réclamer l’indépendance qu’ APRES l’offensive de l’ABAKO.
Que la Belgique aujourd’hui, rongée par les remords veuille encore à travers la ville de Mons s’excuser de l’assassinat du Premier Ministre Lumumba survenu en janvier 1961, dont la Commission Lumumba entre 1999-2002 au Parlement Fédéral Belge avait établi officiellement les responsabilités de la Belgique, cela nous pouvons le comprendre. Mais occulter le rôle du Père de l’Indépendance Joseph Kasa-Vubu et décréter que ce rôle est dévolu à Lumumba, cela relève de la falsification historique inacceptable. Nous en avons été choqués non seulement en tant que membres de la famille biologique de Kasa-Vubu, mais également en tant que membres de la Communauté congolaise.
Les archives existent ici en Belgique dans toutes les Académies d’Histoire, les Ministères concernés par l’époque coloniale, la Bibliothèque Royale, les Universités , le Musée de Tervuren , les Associations d’anciens Coloniaux, notamment.
De surcroît, il nous est difficile d’imaginer, Monsieur Le Premier Ministre, que vos responsabilités au sommet de l’Etat belge en tant que Premier Ministre et Ministre d’Etat aient pu vous éloigner de la vérité de l’Histoire coloniale que de telles fonctions obligent.
Nous pensons donc qu’il est encore temps d’apporter rapidement les rectifications nécessaires, car nous n’osons imaginer les conséquences que cette faute grave produira demain sur les jeunes belges descendants d’ancêtres congolais issus des diverses provinces qui, à l’occasion d’une excursion scolaire seraient en train de se bagarrer devant un fronton communal, prétendant telle vérité enseignée par leurs parents, telle autre vérité enseignée par le Collège Communal. Nous n’osons imaginer de telles bagarres qui risquent de conduire nos futurs petits enfants belges issus de l’immigration congolaise vers le radicalisme car il n’y a rien de plus désastreux que le révisionnisme de l’histoire.
A moins que la décision du Conseil Communal de Mons ne
soit l‘expression délibérée d’une nouvelle réorientation politique belge sur la manière de voir le Congo et ses populations, afin de chercher à se substituer durablement à ses leaders authentiques pour mieux les confiner dans le carcan d’humiliations répétées.
Je reste à votre entière disposition et à celle du Conseil Communal de Mons pour en discuter de vive voix.
Dans l’attente de ce rendez-vous, veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, à l’assurance de ma très haute considération.
Mme Justine M’POYO KASA-VUBU
REPONSE, SANS LANGUE DE BOIS, DE JUSTINE M’POYO KASA-VUBU A NOTRE POST « APOCALYPSE NOW » (15.09.2017)
Comme promis, je réponds à votre post du 15.09.2017 intitulé « Apocalypse Now ». Le tableau que vous peignez de notre pays est d’une noirceur absolue. S’il est vrai que notre pays est devenu un enfer sur terre – en particulier pour les femmes – j’entrevois néanmoins une lueur d’espoir en sachant que le chemin pour le sortir des ténèbres sera long et parsemé d’embûches. Il n’y aura pas de miracle ! Ci-après, mes réponses aux points que vous soulevez :
1. LA CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE PHASE DU BARRAGE D’INGA.
a) l’environnement sera irrémédiablement saccagé. Le chantier de l’écologie est à organiser dans tout le pays. Cependant, la bonne nouvelle est que ce projet a été suspendu en 2016 par une Banque Mondiale sceptique .
b) ce méga projet profitera exclusivement à l’Afrique du Sud (concurrent direct du Congo-Kinshasa grand consommateur d’électricité) et pas à la population congolaise dont le taux d’électrification n’est que de 11%, l’un des plus bas au monde.
2. SUR L’OPPORTUNITE DES ELECTIONS.
3. VOTRE PROPOSITION DE METTRE LE PAYS SOUS TUTELLE.
4. VOS CRITIQUES A L’EGARD D’HEINEKEN / BRALIMA ET DE CASTEL / BRACONGO.
5. Je partage votre crainte sur le fait que le Congo-Kinshasa ne devienne bientôt le terreau de tous les terrorismes les plus sanglants.
6. Il n’existe pas de solution viable à très court terme pour sortir notre pays de l’enfer.
7. Le soulèvement populaire s’impose. Les circonstances obligent les Congolais à compter d’abord sur leurs propres forces.
(Présidente du Mouvement des Démocrates)